Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/126

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Le tiède soir de mai descend sur le lac bleu,
D’où monte une vapeur diaphane et rosée.
L’étoile dans l’azur clair rallume son feu,
Et sur le dais du bois pensif choit la rosée.

Les arbres, inclinés, ont l’air de prier Dieu,
Et les petits oiseaux, sur la branche bercée,
Avant que de fermer leur paupière lassée,
Tout bas, de nid en nid, se sont fait leur adieu.