Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/164

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Le gel a flétri les rameaux
Des érables et des ormeaux
De nos bocages.
Un frisson de mort a passé.
Et le vent fauve et courroucé
Tord les branchages

Au creux des sillons assoupis
On ne voit plus tomber d’épis.
Les nids sont vides ;
Et les tyroliens ailés
Quittent nos climats désolés
Pour les Florides.