Page:Chaptal - Élémens de chimie, 1790, Tome 1.djvu/278

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On peut employer la simple infusion de violettes à la place du sirop.

La partie colorante de l’indigo n’est pas sensible à l’impression des acides, le sulfurique le dissout sans en altérer la couleur.

C. Un troisième caractère des acides, c’est de faire effervescence avec les alkalis ; mais cette propriété n’est pas générale, 1°. parce que l’acide carbonique et presque tous les acides foibles ne peuvent pas se reconnoître à cette propriété ; 2°. parce que les alkalis les plus purs se combinent paisiblement et sans effervescence avec les acides.

N’y a-t-il qu’un seul acide dans la nature, dont les autres ne soient que des modifications ?

Paracelse avoit admis un principe acide universel, qui communiquoit à tous ses composés la saveur et la dissolubilité.

Becher crut que ce principe étoit composé d’eau et de terre vitrifiable.

Stalh a essayé de prouver que l’acide sulfurique étoit l’acide universel, et son sentiment a été celui de presque tous les Chimistes pendant long-temps.

Meyer soutint long-temps après que l’élément acide étoit le causticum contenu dans le feu ; ce systême fondé sur quelques faits connus a eu des partisans.

Le Chevalier Landriani a cru être parvenu à