verte devient d’un jaune brun, et alors l’indigo, rendu insoluble, se précipite.
Il peut même arriver que la liqueur qu’on a traitée par le battage et l’eau de chaux retienne un peu d’indigo en dissolution lorsque l’opération n’a pas été assez bien conduite : on peut s’en assurer en en prenant une partie au moment qu’on la décante, et en y jetant de l’eau de chaux pour voir si elle brunit.
Pour donner à la fécule d’indigo l’éclat et la pureté convenables, il faut encore lui faire subir deux lavages, l’un à froid, l’autre à chaud.
Pour opérer le premier lavage, on réunit la fécule dans une terrine et on y verse dessus quatre à cinq fois son volume d’une eau très-claire ; on agite avec beaucoup de soin en soulevant à la main la fécule dans le liquide ; on agite de temps en temps pendant plusieurs heures, après quoi on laisse reposer : lorsque la fécule est complètement déposée, on jette l’eau pour en remettre de nouvelle ; on renouvelle ce lavage jusqu’à ce que l’eau ne se colore plus.
Ce lavage à l’eau froide n’enlève pas toutes