Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/436

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étendent & les aggrandissent peu à peu en tout sens.

Qu’à cette extension succède bientôt l’endurcissement de ces fibres par l’interposition de la substance terreuse qui les pénètre & les incruste.

J’acheverai de développer mes idées sur l’accroîssement, en joignant ici au précis des découvertes de Mr Herissant, quelques remarques qu’elles m’ont donné lieu de faire, & dont je lui ai fait part dans une de mes lettres.[1]

Il est à présent plus que probable, que l’accroîssement des corps organisés se fait par une sorte d’incrustation. Le tissu parenchymateux est ce fond primordial, que je supposois constamment dans mes méditations, & même dans mes premières méditations.[2] On peut le voir dans les chapitres II & VI du

  1. En datte du 17 d’Avril 1767 : c’est donc en très grande partie de cette Lettre, que les Remarques qui vont suivre ont été tirées.
  2. En 1748. Cons. sur les Corps Organ. Préface ; pag. I, IX, X de la premiére Edition.