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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 2.djvu/71

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Notre destinée actuelle est de ne voir que la superficie des êtres, de ramper d’un fait à un autre fait, d’analyser ces faits, de les comparer entr’eux, & d’en tirer quelques résultats plus ou moins immédiats : voilà notre véritable sçience. Ce que nous pouvons connoître le mieux ce sont les effets : ils étoient aussi ce qu’il nous importoit le plus de connoître.

Les effets sont les loix de la nature, & c’est sur ces loix que nous fondons nos raisonnemens les plus solides.

Si nous ne connoissons pas la nature intime de cette force secrette qui est le principe du mouvement perpétuel du cœur ; nous sçavons