giquement diagnostiquer les passions et les vices.
La conversation suivante va nous expliquer ce qu’elle inventa.
Un jour, la vicomtesse la vit arriver chez elle, sollicitant un entretien particulier.
Habituée à ce genre de visite, féminine ou masculine, elle y consentit aussitôt et la conversation suivante s’engagea :
– À quoi, madame, dois-je l’honneur de votre visite ?
– Madame, je suis Mme R…, j’ai une passion de collectionner les choses les plus extraordinaires.
– C’est très bien, mais je ne suis pas brocanteuse.
– Je le sais, madame, mais je ne pouvais m’adresser qu’à vous, parce que, seule, grâce à vos relations mondaines, vous pouvez me procurer ce qui fait l’objet de mon ardent désir.
– Ce désir est donc d’une nature bien délicate ?
– Oui et non !
– Est-ce une femme ou un homme ? je tiens les deux, et je vous prie de croire que je possède un riche assortiment.
– Non, madame, les femmes et les hommes j’en ai plein le… dos.
– Alors ?