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LXVII
ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

Elle voulait du nouveau. Ne fallait-il pas qu’elle conçut le dessein de voir fouetter une femme ? Je pensai à Nina et fus la voir. Elle ne demanda pas mieux que de se laisser fustiger en la présence d’une dame, naturellement contre espèces.

Ce fut entendu pour le 23 avril, mais Marcelle avait posé ses conditions. Elle détestait les femmes en général, et n’avait aucun goût lesbien. Bien souvent elle me tourmentait pour que je devienne son esclave pour un jour, mais je n’ai jamais voulu. J’avais peur de rompre le charme.

Elle exigea de rester habillée et de suivre attentivement les progrès de la flagellation sur la petite courtisane, mais rien de plus.

Je la présentai à Nina et les deux femmes s’accordèrent assez bien. Je fis mettre la jeune professionnelle en chemise et l’amenai à Marcelle pour qu’elle pût l’examiner. Elle refusa de toucher au corps de Nina, et ne fut contente que lorsque j’eus placé la douce hétaïre sur ses genoux contre le lit, tandis que ma maî-