Page:Charnacé - Musique et Musiciens, vol2, 1874.djvu/269

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Une femme qui aime réellement, est celle qui place sa vertu dans son orgueil, et son orgueil dans son sacrifice, — dans le sacrifice par lequel elle abandonne, quand elle conçoit, non pas une partie de son être, mais son être tout entier, dans toute la plénitude de ses facultés. Enfanter avec joie ce qu’elle a conçu, tel est l’acte de la femme, et, pour l’accomplir, la femme n’a besoin que de se montrer entièrement ce qu’elle est, et de ne rien vouloir absolument ; car elle ne peut vouloir qu’une chose : être femme ! La femme est donc pour l’homme la mesure éternellement claire et reconnaissable de l’infaillibilité naturelle ; car elle est la perfection, quand elle s’abandonne à la spontanéité à laquelle elle est condamnée par ce qui peut seul sanctifier son être, par la nécessité de l’amour [1].

Et, ici, je vous montre encore une fois l’admirable musicien, chez lequel la musique a été entièrement ce qu’elle est susceptible d’être, quand précisément elle reste dans la plénitude de son être,

  1. Je le demande, dans quel auteur serait-il possible de trouver semblable galimatias ?
    (Note du traducteur.)