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cessaire aujourd’hui pour un orchestre. C’est ce qui échappe généralement à nos anciens maîtres de chapelle ; il en est de même de la nécessité d’augmenter en une proportion suffisante le nombre des instruments à cordes dans nos orchestres, en présence du nombre et de l’emploi de plus en plus considérable des instruments à vent.

Ce qu’on a récemment tenté à ce point de vue, la disproportion devenant trop évidente, n’a jamais suffi pour mettre les orchestres allemands les plus célèbres à la hauteur des orchestres français, qui les dépassent encore par l’habileté de leurs excellents violonistes et surtout par celle de leurs violoncellistes.

Le premier et le véritable devoir des directeurs de nouvelle date et de nouveau style serait de reconnaître et d’exécuter ce que n’ont pas compris les maîtres de chapelle de vieille souche. Mais on a pris soin qu’ils ne portassent pas ombrage aux intendants, et que l’autorité des énergiques « perruques » de l’ancien temps ne passât entre leurs mains.

Il est important et instructif de voir comment