AV. J.-C. 509. = OL. G7. 175
( .ivce 1 ; et les François de notre âge jurent de briser tous les sceptres*.
L'Asie prend les armes en faveur d'un tyran I ta uni 2 : l'Europe entière se lève pour replacer un roi légitime sur le trône : des provinces de la ferèce 3 , de la France 4 se joignent aux armes étrangères : et l'Asie, et l'Europe, et les pro- vinces soulevées viennent se briser contre une masse d'enthousiastes, qu'elles sembloient devoir écraser. A l'hymne de Castor 5 , à celle des Mar- seillois , les républicains s'avancent à la mort. Des prodiges s'achèvent au cri de vive la liberté ! et la Grèce et la France comptent Marathon , Sa- lamine, Platée, Fleurus, Weissembourg , Lodi 6 .
Alors ce fut le siècle des merveilles. Egale- ment ingrats et capricieux , les Athéniens jet- tent dans les fers , bannissent ou empoisonnent
1 Excepté chez les Macédoniens , que le reste des Grecs re- gardent comme barbares. Alexandre ( non le Grand) fut obligé de prouver qu'il étoit originaire d'Argos , pour être admis aux jeux olympiques.
■ Voilà encore un de ces passages qui prouvent com- bien ceux qui prétendoient m'opposer cet ouvrage , avoient raison de ne pas vouloir qu'on l'imprimât tout entier Nouv. Ed.
1 Herodot. , lib. v , cap. 96.
- ld.,lib. vi, cap. 112.
4 Turreau , Guerre de la Vendée.
5 Plut. , in Lyc.
"il verra tout ceci en détail à la guerre Médique.
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