AV. J.-C. 509. = OL. 67. 321
roastre 1 ; l'Inde , Buddas 2 a . Les uns avoient écrit delà nature, les autres de l'histoire, plu- sieurs de la morale 3 . De tous ces ouvrages, les fables de Lokman et l'histoire de Moïse, sont les seuls qui nous soient parvenus. Les livres qu'on attribue à Zoroastre 4 ne sont pas origi- naux.
La plupart de ces différentes contrées étant ou soumises à la cour de Suze ou ignorées des Grecs , il seroit inutile de nous y arrêter : reve- nons aux vastes Etats de Cyrus.
L'empire des Perses et des Mèdes, au mo- ment de la chute d'Mippias, s'étendoit depuis le fleuve Indus , à l'Est , jusqu'à la Méditerranée à l'Occident; et depuis les frontières de l'Ethiopie et de Carthage, au Midi, jusqu'à celles des Scy- thes au Nord; comprenant un espace de 40 de-
1 Justin , lib. i , cap. 2.
2 Ce que nous savons de Buddas est très-incertain. Les parti- sans de l'ancienne religion , au moment de l'établissement du christianisme, opposoient Buddas à Jésus-Christ, disant que le premier avoit aussi été tiré du sein d'une vierge. ( Vid. Saint- Jerom. , Contra Jovin. )
■ Me voilà mêlant très-philosophiquement les Juifs aux autres peuples, les Lévites aux Brachmanes , Moïse à Buddas ! Nouv. Eu.
3 Vid. loc. cit.
' Zoroastre l'Ancien , ou le Chaldéen. Je parlerai de ceux du second Zoroastre.
TOME i. 21
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