Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/399

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fut point encore là toute l’allarme que la Guerre de Tibur apporta à Rome.

Le Conſul Pétilius qui étoit celui qui commandoit l’Armée d’obſervation que j’ai dit, pour s’être oppoſé à la retraite des Gaulois & à la ſortie faite par les Tiburtins pour la favoriſer, quoiqu’il n’en fut venu nullement à bout, avoit demandé à triompher également des Gaulois & des Tiburtins & l’avoit obtenu : ces derniers ne s’en moquèrent pas ſeulement ils ne craignirent pas d’envoïer dire aux Romains, que puiſqu’ils penſoient qu’un peu de confuſion cauſée par le Conſul devant les Portes de Tibur, étoit une matière ſuffiſante de Triomphe, Tibur même ne manqueroit pas d’en aller chercher une pareille & même une plus grande devant celles de Rome. L’exécution repondant à la promeſſe, Tibur fut vu remplir ſa Rivale de terreur par la manière dont il l’avoit quaſi ſurpriſe[1]. Mais les commencemens des Guér-

    Petilio procul Tibure Galli excepti… egreſſis ad opem ferendam Tiburtibus ſimul cum his intra portas compelluntur Id. ibid.

  1. Irridere Perilii triumphum Tiburtes… eam rem