Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/447

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pièces ; ô quel vent peſtilentiel[1] ! La plus legère connoiſſance des lieux ſuffit pour convaincre qu’il n’eſt que celui appelé aujourdui S. Ange qui réuniſſe ces trois qualités. On y voit en effet les plus ſensibles ruines.

À la M. de C. de Catulle, je joindrai celle de l’Amante de ſon contemporain Properce. Celui ci ne dit pas ſeulement que ſa Cinthie y eut ſon chateau, mais encore ſon Tombeau. Ce qu’il aprend de la Maiſon qui avoit deux Tours, qu’on la voioit dans l’endroit où l’Anio après toutes ſes chutes formoit des lacs, en fixe la ſituation vers le Pont d’Acori. Le Tombeau orné de l’épitaphe qu’elle chargea le Poëte ſon Amant d’y mettre, eſt par conſéquent celui qui ſubſiſte encore ſur la voïe qui anciennement paſſoit là[2].

  1. Furi Villula noſtra non ad Auſtri
    Flatus oppoſita, eſt nec ad Favoni,
    Nec Sævi Borræ nec Apeliotæ :
    Verum ad Millia quindecim & ducentos
    O Ventuin horribilem atque peſtilentem. Id. ibid.

  2. Dominæ mihi venit epiſtola nostræ… Tibure…
    Candida, quæ geminas obſtentant culmina turres
    Et cadit in patulos lympha Aniena lacus.
                         Propert. lib. III. elen. 14.
    Hoc carmen media, dignum me, ſcribe Columna
           Sed breve quod currens Vector ab Urbe lepat