Page:Chauvet - L Inde française.djvu/288

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cuité territoriale, il n’y avait qu’un pas ; ce pas fut promptement franchi.

On nous proposa donc diverses combinaisons que nous examinâmes sérieusement et dont l’une au moins aurait pu être acceptée. Je fais allusion ici à un échange de territoire autour de Pondichéry, qui aurait, en écartant de la ville les districts anglais, laissé le territoire français la circonscrire entièrement sans solution de continuité jusqu’à sa limite.

Avoir un domaine compact et qu’on puisse parcourir sans avoir à traverser le domaine d’un voisin plus ou moins commode, est assurément une chose fort désirable. Tout dépend des conditions auxquelles est soumis, par l’une ou l’autre partie, l’échange projeté. Je ne puis attribuer qu’à une difficulté survenue au dernier moment l’insuccès de négociations que je laissai en voie d’aboutir lorsque je quittai Pondichéry.

Quant au projet d’un échange de toutes nos possessions de l’Inde contre l’ancienne île de France, j’ai lu quelque part qu’il avait existé, aux débuts de la Restauration, vers 1815, mais je ne crois pas qu’il ait été remis sur le tapis depuis cette époque.

Sous le rapport du revenu, l’île Maurice n’aurait jamais produit ce que nous tirons de nos comptoirs péninsulaires si petits qu’ils soient, et, étant donné nos établissements coloniaux de l’île de la Réunion et de Madagascar au sud du continent africain, nos ports de