Page:Chauvet - L Inde française.djvu/90

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d’un coup de canon, afin d’indiquer le débarquement d’un officier général. Le gouverneur avait immédiatement chargé l’un de ses aides de camp et le secrétaire de la présidence d’inviter de sa part le débarquant et sa suite à descendre au palais du gouvernement.

L’amiral remercia vivement les envoyés de lord H…, mais il s’excusa sur le nombre de ses compagnons de voyage, et déclina l’offre gracieuse qui lui était faite.

L’aide de camp lui demanda de profiter au moins de la voiture qu’ils avaient amenée avec eux et se mit à notre disposition pour nous conduire à l’hôtel.

Nous laissâmes au consul et au général l’adresse du premier hôtel de la ville, et, prenant place dans la voiture du gouverneur, l’amiral, sa famille et moi, nous fûmes conduits en quelques minutes dans l’une des plus belles maisons de la Ville-Blanche, tout près de l’admirable esplanade qui remplit à Madras l’office de notre bois de Boulogne.

À peine installés, nous fîmes rapidement notre toilette, et, remontant en voiture, M. de Verninac et moi nous allâmes rendre visite au chef de la seconde présidence de l’empire des Indes.