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LE PARFUM DES PRAIRIES

que dans des manuscrits informes, copies dénaturées de traductions incomplètes ! C’est à cette association d’efforts, dans laquelle le principe fécond de la division du travail a été largement appliqué pour la plus grande réussite de l’entreprise, que ce livre doit le jour.

L’Éditeur (c’est sous ce nom que la Société J. M. P. Q. a été, est et sera désignée) est sûr d’emblée, malgré les imperfections de sa production, des sympathies de ses lecteurs, qui sont tous ses amis ou les amis de ses amis, et à l’intention desquels il a travaillé. Aussi ne vient-il pas ici réclamer une indulgence qui lui est acquise d’avance : il veut uniquement éclairer chacun sur la valeur exacte et la nature de l’œuvre qu’il lui présente, et, pour cela, lui faire connaître sur quelles bases le travail a été exécuté, dans quelles limites la traduction remarquable de M*** a été respectée, quel fond, en un mot, il faut faire sur ce titre : Traduit de l’arabe par M***, capitaine d’État-Major.

Il importe, en effet, qu’il n’y ait aucun malentendu sur ce point et que le lecteur ne se figure pas avoir entre les mains la copie fidèle de cette traduction ; car nous l’avons modifiée, nous le confessons, et c’est pour justifier les changements que nous y avons apportés et qui nous ont été imposés par les circonstances que nous avons tenu à fournir ces explications.

Il n’a été fait, jusqu’à présent, à notre connaissance, que deux traductions sérieuses du Cheikh Nefzaoui. L’une, celle dont nous sommes servi, est due, comme on le sait, à M***, arabisant fanatique et distingué ;