Page:Chevrier - Le Colporteur, éd. Van Bever, 1914.djvu/23

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ÉPITRE DÉDICATOIRE

MONSIEUR PARISOT, CI-DEVANT CAPUCIN DE LA PROVINCE DE LORRAINE, SOUS LE NOM DE PERE NORBERT, TRANSFUGE DE L’ORDRE SÉRAPHIQUE, RETIRÉ EN HOLLANDE, A LONDRES, A BERLIN, ET A BRUNSWICK, SOUS LA QUALIFICATION DE PETERS PARISOT, MUNI DEPUIS D’UN BREF QUE LE PAPE RÉGNANT LUI A ADRESSÉ, AVEC PERMISSION D’ÊTRE HOMME DE BIEN, ET HONNÊTE ECCLÉSIASTIQUE, SOUS LE SOBRIQUET DE L’ABBÉ CUREL, ET ENFIN AUJOURD’HUI AUTEUR A LA SUITE DE LA VILLE DE LISBONNE, SOUS LE TITRE DE M. L’ABBÉ PLATEL.

Mon Révérend Père ou Monsieur, tout comme il vous plaira,

Souffrez qu’avant que je vous présente l’Histoire de votre Vie, à laquelle je travaille, je prenne la liberté de vous dédier Le Colporteur, Ouvrage dans lequel j’ai cru vous servir, en rendant justice aux Jésuites qui vous méprisent autant que vous les avez dénigrés dans votre Livre des Rits Malabares, production gothique que je vous conseille de mettre en Français, si vous parvenez, à 65 ans, à l’apprendre à Lisbonne.

Que vous êtes heureux d’avoir touché l’Ame sensible de Clément XIII ! Rentré dans le giron de l’Église que vous avez quittée, parce qu’il y a des tems où le corps

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