Mischna Ie—IIIe.
Celui dont le mort est étendu en sa présence est dispensé de la lecture du Chema, de la prière[1], des Tephillin[2] et de tous les préceptes dits dans la loi[3]. Ceux qui portent le cercueil, ceux qui doivent le relever, et les remplaçans de ceux qui relèvent, ou précèdent le cercueil[4] ou le suivent[5] : or, tous ceux qui précédant le cercueil sont encore nécessaires (pour le porter), sont dispensés (de lire le Chema) ; mais ceux qui le suivent doivent le lire quand même ils seraient nécessaires (encore une fois). Cependant les uns comme les autres sont exempts de la prière[6].
Lorsqu’on a enseveli le mort et qu’on revient, ceux qui peuvent commencer et finir le Chema avant de parvenir au rang de consolateurs[7] doivent le commencer ; si non, ils ne doivent pas le commencer. Ceux qui sont pla-
- ↑ Ou Chemona Esre.
- ↑ Voy. sur les Tephillin Sect 1e pag. 330. 377 sqq. Les quatre Sections qu’ils contiennent sont :
a. Exod. III, 2-10. b. Ib. vs. 11-16. c. Deut. VI, 4-9. d. Ib. XI, 13-21. Les deux dernières sont les mêmes que dans le Chema.
- ↑ Pour la raison déjà connue qu’un précepte chasse l’autre.
- ↑ Raschi : et qui attendent que leur tour vienne de le porter pour passer ensuite derrière le cercueil.
- ↑ Raschi : parce qu’ils l’ont déjà porté.
- ↑ Raschi : parce que la prière est une ordonnance des rabbins. Cette Mischna contient plusieurs variantes dans le Talmud de Jérusalem et dans la version de Surenhusius.
- ↑ En revenant du cimetière les Juifs ont la coutume de se ranger de manière à pouvoir consoler celui qui est en deuil, les uns après les autres.