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Page:Choiseul-Meuse - Eugenie - v1.djvu/221

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sion pour l’étude et pour les arts ne permettaient pas de supposer que ce fut défaut d’intelligence et de chaleur ; à la vérité, Fabrice était singulièrement timide, ne parlait presque point dans le monde, ne pouvait souffrir qu’on s’occupât de lui, et nous prouvait pourtant dans de certains momens de confiance avec sa mère, qu’il observait tout avec autant de sagacité que de rigueur.

L’hiver que Fabrice avait passé à son régiment était écoulé, il avait un congé, et nous l’attendions de jour en jour.

Mon amie n’avait pas même la pensée de retourner à sa jolie maison de Montmorency ; elle ne doutait pas que ce ne fut toujours un séjour affreux pour moi, par les souvenirs que je devais y retrouver ; d’ailleurs, il s’y était passé dans l’espace de quel-