Page:Choiseul-Meuse - Julie - v2.djvu/13

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


JULIE,
OU
J’AI SAUVÉ MA ROSE.


« La mère en défendra la lecture à sa fille ».


J’écrivis à Céline l’histoire de Mélanie. Je lui dis que l’amitié avoit sans doute voulu me dédommager de l’abandon dans lequel me laissoit la femme que j’aimois le mieux, en m’envoyant une nouvelle amie. Céline, qui savoit profiter des moindres incidens, me répondit qu’elle s’apprêtoit à partir au moment où elle avoit reçu ma lettre ; mais que, sa place étant occupée, la crainte d’être incommode la forçoit de se priver