Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/133

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d’affermir de plus en plus la véritable religion dans son royaume, par son exemple et par son autorité.

Voilà, Messieurs, une partie de ces merveilles, dont le plus simple récit étonnera la postérité ; voilà ce qui fait l’objet de vos plus chères occupations dans ce sacré palais où le Roi vous a reçus depuis la mort de ce grand magistrat dont la mémoire est si précieuse, et où vous vous êtes engagés, encore plus par admiration que par reconnoissance, à célébrer les actions immortelles de votre auguste protecteur.

Heureux ! si pendant que vous vous acquittez si dignement de ce glorieux emploi, je puis par mes soins et par mon application en vous imitant et vous étudiant sans cesse, parvenir enfin à n’être pas tout-à-fait indigne de l’honneur que je reçois aujourd’hui.

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