Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/22

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Xliv DE t’ACADSMI’ï BRAWÇOHE.

narque sont sans cesse reproduits, la physionomie de l’un a conservé des traits plus fixes, plus sévères y celle de l’autre-.a pré-, senté des traits plus variés, plus étendus ;* Hicfielieu reste le même au milieu de tant d’orateurs quï le célèbrent ( i) ; son portrait est plutôt achevé. La grandeur de. Louis au contraire se mêlant à la grandeur de son siècle, semble délier le talent qui veut la, peindre, et lé talent trouve pour varier ses couleurs, des victoires et des revers , des fautes et des regrets., la magnificence et le malheur, les enCouragemens et les disgrâces du génie sous la longue , durée de son règne. Dés le commencement et pendant long-Çemps, les actions les plus brillantes environnèrent le trône,. l’admiration qu’elles faisôient naître , produisit dans les .premiers discours des exagérations dont les -meilleurs écrivains même ne- surent pas se préserver. L’excès de. la louange dénaturait quelquefois le goût en présence de ceux qui en dictoient les préceptes et en dbnnoient les d)e Condorcet rie parla danssondiîcoursde réception, ni deRicheliea ni deLouis XIV. *