Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/262

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Messieurs,

L’idée que j’ai conçue des occupations de cette Académie, et du mérite de ceux qui la composent, me fait sentir vivement combien il est glorieux d’être admis parmi vous.

Je ne regarde pas seulement l’Académie Françoise, comme une compagnie d’hommes éloquens, d’excellens poètes et d’ingénieux écrivains, particulièrement occupés à cultiver, à maintenir dans toute sa pureté une langue qui, par la noblesse et par la clarté de ses expressions, aussi bien que par ses graces, a porté la réputations du nom François au-delà même des bornes où les héros de la nation l’avoient portée par leurs conquêtes. Je considère principalement aujourd’hui, Messieurs, tout ce que ses qualités et vos travaux supposent de lumières, et comment