Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/46

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de naître avec plus de force ou plus de lumière. Je vous laisse toutes les couronnes, toute la gloire du Parnasse. Je me contente de vous applaudir et de semer quelques fleurs sur votre route, aux jours de votre triomphe. C’est ainsi que je prétends justifier votre choix, et faire voir à toute la France que, si d’ailleurs tout me manque, vous ne pouviez pour le moins jeter les yeux sur une personne qui eût plus d’amour pour les lettres ou plus de respect ou de vénération pour cette illustre compagnie.