Page:Chopin et Sand - Lettres, éd. Sydow, Colfs-Chainaye et Chainaye.djvu/115

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52. — Frédéric Chopin à Ernest Canut, à Palma.

[Marseille, le 28 mars 1839].[1]

[Sur du papier aux initiales de George Sand].
Monsieur,

Il y a plus d’un mois, que j’ai reçu une lettre de Pleyel relativement au piano, j’ai retardé ma réponse espérant toujours recevoir de vos nouvelles et je viens seulement de lui répondre que vous avez fait l’acquisition de cet instrument moyennant douze cents francs. Ma santé étant tout à fait rétablie, je quitterai Marseille incessamment et n’allant pas directement à Paris je crois de mon devoir de vous prier, pour empêcher tout retard, de vouloir bien pour le payement vous adresser à Paris, à Mr C. Pleyel et Cie, rue de Rochechouard No 20, qui sont avertis.

Agréez, Monsieur, je vous prie, l’assurance de mes sentiments distingués.

F. Chopin


Marseille, ce 28 mars 1839.
xxxxMonsieur Canut
Marseille Palma

53. — Hector Berlioz à Frédéric Chopin, à Marseille.

[1839].


Monsieur, Monsieur Chopin
xxxxxxx à Marseille.

Mon cher Chopin,

Les uns me disent que vous allez bien, les autres

  1. Pour éviter à Chopin les soucis et les frais du retour du piano, George Sand résolut de replacer cet instrument à Majorque même. Elle y parvint à grand’peine ; personne ne voulant toucher un piano dont un phtisique avait joué.