Page:Chouinard - L'arriviste, 1919.djvu/158

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Il y a chez nous des exotiques, rats de villes anglaises aux pavés gluants, qui ne sauraient jouir en repos de l’hospitalité canadienne, et parce que leurs aïeux ont vécu dans des caves plus ou moins immondes, ou péri dans quelques ratières, lèvent dédaigneusement le nez sur la généalogie de nos familles, qui remonte aux tout premiers jours de la colonie.

Le 25 novembre 1885, on écrivait dans la Mail de Toronto :

« Comme anglais, nous croyons que la conquête devra être faite de nouveau ; et les habitants du Bas-Canada peuvent être convaincus qu’il n’y aura pas, cette fois, de traité de 1763. »

Le « St. Thomas Journal, » l’un des principaux organes conservateurs de l’ouest, disait le 2 décembre 1893 :

« Y a-t-il un seul sujet britannique, ayant sa tête à lui, qui ne comprenne qu’il faut à tout prix faire disparaître l’élément français de la nation ? Ceux qui parlent de la loyauté des Canadiens-