Page:Chouinard - L'arriviste, 1919.djvu/194

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yeux de certaines gens, pour en être soi-même l’auteur.

Que de rédacteurs de journaux, hélas ! asservis à cette glèbe, ont connu de ces misères !

Au reste, il n’aura que deux écueils à éviter ; ne pas nuire à la fortune politique des chefs du parti et ne pas compromettre l’intérêt pécuniaire de l’imprimeur de son imprimerie. Car la grande erreur, peut-être, de ceux qui veulent fonder ici des journaux, c’est d’établir en même temps toute une imprimerie. Cette entreprise industrielle, ce capital engagé et qui doit fructifier expliquent les trois quarts des évolutions et des drôleries d’inconstance qui se produisent dans notre presse politique.

Eugène Guignard est un homme à principes ; nous dirions même que ces idées sont plutôt fixes, ce qui n’est pas un mal pour les principes eux-mêmes, mais pourra devenir un inconvénient pour son bien tout personnel. Dans