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L’ARRIVISTE

ÉPILOGUE


Aux premiers jours de l’automne suivant, le silence et l’oubli s’étaient déjà rétablis sur l’engloutissement de l’ex-ministre Larive. À peine quelques parents, deux ou trois amis peut-être s’inquiéteront-ils encore de son triste sort, jusqu’à ce que le traitement assurant quelque répit dans les accès trop violents de la maladie, on puisse transformer le patient en voyageur, pour ne pas laisser son esprit seul à errer, pour l’occuper plutôt des mille et un embarras du touriste dans une course à travers le monde. Mais avant que ce méridional ait définitivement regagné son midi, il restera quelque temps encore blousé jusqu’au cou dans la lande bretonne, et suivant les expressions du dandysme anglais, on pourra dire que ce « m’as-tu-vu » est bien