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CHAPITRE XIII.

Sa censive se décomposait ainsi, suivant l’aveu et dénombrement rendu au xviiie siècle, lors de la rénovation du terrier de Dourdan :

La maison prieurale sise près l’église Saint-Pierre, et terrain y attenant planté en ormes.

Un arpent de pré, champtier de la Huanderie, prairie de Dourdan, près les Fontaines bouillantes.

Un arpent de marais, près le moulin Choisellier.

15 sous 2 deniers de cens sur des maisons et jardins de la rue Saint-Pierre.

11 s. 3 d. sur des maisons et jardins de la rue Grouteau.

9 s. 4 d. sur des prés et marais du champtier de la petite Soulaye.

8 s. ½ sur une maison de la rue d’Étampes.

11 s. 1 d. sur des maisons et jardins rue de la Chiennerie, vers la tête au Maur.

4 s. 7 d. sur des maisons et terres au-dessous de la butte de Normont, entre ladite butte et le chemin qui conduit de la chapelle Saint-Laurent au Puits-des-Champs.

5 s. 10 d. sur des maisons et jardins au faubourg du Puits-des-Champs (emplacement de l’ancien clos Saint-Perre).

55 s. 10 d. sur tout le champtler de la Huanderie, appelé autrefois le bois Saint-Perre, contenant actuellement environ 44 arpents.

17 s. 6 d. et 4 chapons sur le lieu et héritage appelés le Gravier, appartenant actueljement au sieur Le Brun.

41 s. 6 d., 3 chapons et ¾ de chapons sur la basse-cour du sieur de Verteillac, et autres héritages hors de la ville et de la paroisse.

32 s. 10 d. de menus cens, 7 chapons et 12 minots ½ d’avoine sur les héritages situés à la Brière, paroisse de Roinville.

Les cens, à raison de 8 s. par arpent, sur les terres, vignes et bois assis au champtier dépendant de la Brière.

Les cens, à raison de 5 d. par arpent, avec le droit de champart de 12 gerbes une, à prendre sur tout le territoire dudit lieu.

20 s. 6 d. de cens sur plusieurs maisons et jardins aux Granges-le-Roi.

16 s. 3 d. sur une maison à Saint-Évroult, paroisse de Saint-Chéron[1].

Les Prieurs de Saint-Pierre avaient, comme les autres seigneurs, leur terrier. Il fut renouvelé à la fin du xviiie siècle, suivant des lettres obtenues à cet effet, le 31 août 1774[2].

CENSIVE DU PRIEUR DE SAINT-GERMAIN.

Le fief du moulin Choiselier. — Le moulin Choiselier, encore connu sous le nom de moulin Prieur, situé sur la rivière d’Orge, au-dessous de Dourdan, à la sortie du faubourg du Madre, dépendait très-anciennement du Prieur de Saint-Germain, car nous avons cité un acte de 1281, revêtu du sceau de la prévôté de Dourdan, par lequel, en présence de Gille Cortoys

  1. Voir d’autres aveux rendus le 16 novembre 1598 par Mre Pierre Chaillon, prêtre, chanoine et chantre de l’église Sainte-Croix d’Étampes, comme seigneur temporel de Saint-Pierre, au roi, et à M. de Sancy ; — le 1er novembre 1680, par Étienne Le Gou, prieur-curé, etc. — Archives de l’Église.
  2. Les déclarations reçues par Me Héroux sont aujourd’hui dans l’étude de Me Ortiguier. — Le terrier de Saint-Pierre est aux archives de Seine-et-Oise.