Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.7.djvu/497

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(5). La. guerre Italique. Presque toute l’Italie se souleva contre Rome, l’an 664. On l’appelle aussi la guerre sociale ou des Marses.

III. (6). Une année trop fameuse. Pendant la préture de M. Æmilius Lepidus, l’an de Rome 674.

(7). C. Marcellus. Il était l’arrière-petit-fils du vainqueur de Syracuse. (asconius.) — (Voyez la note 43 ci-après ; puis la note 18 du discours contre Cécilius, en corrigeant deux renvois qui se trouvent à la seconde Action contre Verrès au lieu de liv.II, " ch. 4, lisez ch. 3 ; dans le second, au lieu de liv. II, ch. 91, lisez liv. III, ch. 91.)

(8). M. Antonius. C’est le même dont il est parlé au chap. XVII et dans la note 57 du plaidoyer contre Cécilius. (V. ci-après la note 58.)

IV. (9). Les questeurs de l’une et l’autre province. L’un résidait à Lilybée, et l’autre à Syracuse ; mais il n’y avait qu’un préteur pour toute la Sicile. « Prœtori una provincia, dit Asconius ; quœstori duœ. » Pourquoi Cicéron compte-t-il deux provinces dans cette île ? C’est parce qu’elle n’avait été réduite qu’à deux différentes reprises en province romaine : la première partie, celle qui appartenait aux Carthaginois, et dont la principale ville était Lilybée, avait été réunie à la république à la fin de la première guerre punique ; la seconde partie, ayant pour capitale Syracuse, ne l’avait été que durant la seconde guerre Punique, l’an 545, trois ans après la prise de cette ville par Marcellus. On voit par ce passage que les questeurs avaient des licteurs. [Voyez la note 36 du plaidoyer contre Céciiius.)

(10). Quatre questeurs. Quels étaient ces questeurs ? Étaient-ce les deux derniers questeurs de Verrès, et les deux questeurs de L. Metellus, ou bien ceux de Verrès seulement ? Asconius dit positivement que, bien que Verrès eût conservé pendant deux ans le gouvernement de la Sicile, cependant chaque année ses deux questeurs furent changés. Enfin Cécilius était-il du nombre ? Morabin et Middleton se prononcent pour l’affirmative ; et en effet on voit, dans le quatrième discours de la seconde Action, Cécilius positivement nommé, selon les éditions vulgaires. D’autres éditeurs, suivis par Auger et par M. Le Clerc, ont préféré Cesetius ; mais la raison qu’ils donnent ne prouve rien. Ils prétendent dans une note que, si cet homme (Cesetius) avait été Cécilius, l’orateur n’aurait pas