Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/21

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sociale, je la sers et la servirai toujours sans intérêt et sans ambition.

Ayant à consigner ici des faits et des événements auxquels j’ai été mêlé, dont il n’a pas encore été fait mention ou sur lesquels la lumière n’a pas été suffisamment faite, la langue française, si riche que la prétendent les quarante immortels, y compris M. Maxime du Camp, qui travaillent, dit-on, à l’enrichir encore, ne m’a laissé d’autre ressource que l’emploi de ces détestables pronoms personnels.

Après tout, sont-ils aussi détestables qu’on se plaît à le dire, lorsque celui qui en fait usage n’a ni ambition, ni vanité, et qu’en outre il n’a pas le choix des moyens ?

Ma foi, non. Et du reste je ne m’arrêterai pas plus longtemps dans la voie des aveux et des explications.

Dans le parti auquel j’ai l’avantage d’appartenir, on ne redoute ni les vaniteux ni les ambitieux : s’il s’en trouvait, on saurait bien les faire rentrer dans le rang ou les en faire sortir, avec tous les égards dus à leur sotte prétention.

Ce n’est donc point de ce côté que me viendra la critique.

Restent maintenant nos adversaires. Eh bien, ceux-là penseront et diront ce qu’ils voudront ; ça m’est bien égal.

Le but que je me suis proposé en publiant ce travail, et que je serais heureux d’atteindre, est bien supérieur aux mesquines questions de personnes.