Page:Cleland - Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir, 1914.djvu/139

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Dans le Bulletin du Bouquiniste (mars 1861), M. Charles Nodier releva vivement cette assertion :

« Il ne faut pas, disait-il, laisser se propager cette erreur en France, et il est probable même qu’elle a dû être signalée depuis longtemps en Angleterre.

« Wilkes est bien le véritable auteur de l’Essai sur la femme ; il n’est permis à aucun égard de le révoquer en doute… »

Le seul ouvrage qui garde de l’oubli le nom de John Cleland, c’est le roman de Fanny Hill, la sœur anglaise de Manon Lescaut, mais moins malheureuse, et le livre où elle paraît a la saveur voluptueuse des récits que faisait Chéhérazade.

G. A.[1]



Notes

  1. Guillaume Apollinaire.