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AU CERCLE MONTOIS.

Air de la treille de sincérité. — 64.

Pour présider à chaque fête, Cercle Montois, est-ce bien vous Qui venez d’élire un poète ? Mais les poètes sont des fous, {bis.) Non, le peuple est sage quand même ; Il se souvient d’un mot vainqueur : Venez à moi, c’est vous que j’aime, Simples d’esprit, simples de cœur.

Ce jour vous lie

A ma folie; Cercle Montois, je vous le dis , Nous irons tous en paradis, (bis.)

Amis, qui dans ce lieu champêtre Faites honneur au chansonnier, Votre égarement est peut-être L’effet d’un charme printanier. Les champs ont repris leur parure Et promettent riche moisson ; Quand tout chante dans la nature, Sonnez, grelots de la chanson.

Ce jour vous lie, etc.

Plus de remparts ! Mons qui respire. Prend l’essor des grandes cités : Là, c’est le Vauxhall que j’admire ; Ici, nos jardins enchantés.