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ÉPILOGUE


J’étais allée de Biarritz, en gracieuse et intelligente compagnie, faire une rapide excursion sur la frontière d’Espagne. Au retour de cette promenade, nous nous arrêtâmes pour dîner à Saint-Jean-de-Luz. Nous avions parcouru la veille cette ville aux grands souvenirs historiques ; visité l’église où Louis XIV se maria, et le port autrefois encombré de navires et aujourd’hui désert. Nous n’avions donc plus à voir Saint-Jean-de-Luz en détail. Mais la mer qui attire toujours, surtout à l’heure du soleil couchant, nous fit remonter sur le môle formidable à l’issue du dîner, et nous longeâmes la jetée pour gagner le petit village de la Socoa, bâti à l’entrée de la baie de Saint-Jean-de-Luz. La Socoa éche-