Page:Collin - Trente poésies russes, 1894.djvu/55

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Donc l’oiseau priera Dieu pour qu’il soit secourable
Aux humbles et qu’il daigne, en étendant sa main
Sur eux, faire leur sort un peu moins misérable
Et moins durs les cailloux de leur rude chemin,

Et qu’il veuille, gardant leur âme de l’envie,
Leur bouche du blasphème et leur cœur du remord,
Les aider à traîner le labeur de la vie,
Sans plainte, en attendant le repos de la mort.