Pendant l’été de 1850, j’arrivai en Angleterre pour y remplir une mission politique de haute confiance, au nom d’un gouvernement étranger. J’avais sous mes ordres, à titre semi-officiel, des personnes affidées, dont j’étais autorisé à régler les services, — et, parmi celles-ci M. et madame Rubelle. Avant d’entrer en fonctions et de m’établir pour cela dans un des faubourgs de Londres, je pouvais disposer de quelques semaines de loisir. La curiosité peut, ici, faire halte, et réclamer de moi quelques explications sur les fonctions que j’avais à remplir. Entièrement sympathique à cette requête, je déplore la nécessité diplomatique qui m’empêche d’y faire droit.
Je m’arrange pour passer les vacances préliminaires auxquelles je viens de faire allusion, dans la superbe résidence de feu mon regrettable ami, sir Percival Glyde. Il arrivait du continent avec sa femme ; j’arrivais du continent avec la mienne. L’Angleterre est, par excel-