Page:Columelle - L'Économie rurale, Tome 2, trad Du Bois, 1845.djvu/287

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par les perdre en totalité. Pour prévenir cet accident, il faut les leur frotter avec des amandes amères pilées ; si le mal existe déjà, on fera couler avec aavntage sur les blessures de la térébenthine bouillie avec du saindoux. Appliqué sur les tiques, cet onguent les fait tomber : car il ne faut pas les arracher avec la main, de peur, comme je l’ai dit plus haut, d’occasionner des ulcères.

On débarrasse les chiens des puces, en les frottant avec de l’eau mixtionnée de cumin et d’ellébore blanc écrasés ensemble à poids égaux, ou bien avec du suc de concombre sauvage, ou si on n’a pas ces plantes, avec de vieille lie d’huile qu’on leur verse sur tout le corps. S’ils étaient affectés de gale, broyez parties égales de cytise et de sésame, mêlez-les avec de la térébenthine et frottez-en la partie malade. On regarde ce médicament comme étant propre aussi pour les hommes. Dans le cas où cette maladie serait opiniâtre, on la guérirait au moyen de frictions d’huile de cèdre. Quant aux autres affections, on les traitera comme nous avons prescrit de faire pour les autres animaux.

Ici finit ce que nous avions à (lire sur le menu bétail ; le livre suivant renfermera les préceptes à suivre pour élever dans les métairies les animaux, tels que les volailles, les poissons et les quadrupèdes sauvages.