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Napoléon (La Peau de Chagrin. — Autre Étude de femme). En 1838, il épousa la fille de Moreau (de l’Oise), qui lui apportait une très grosse dot (Un Début dans la Vie). En octobre 1840, il assistait, avec madame de Rochefide, à une représentation des Variétés, où Calyste du Guénic revit, après trois ans, cette femme dangereuse (Béatrix). En 1845, Canalis était montré à la Chambre des députés, par Léon de Lora, à Palafox Gazonal (Les Comédiens sans le savoir). En 1845, encore, il accepta d’être le témoin de Sallenauve se battant avec Maxime de Trailles. Canalis fut, d’ailleurs, toujours favorable à Sallenauve, et, en 1839, il contribua, par la parole et par le vote, à faire valider l’élection contestée du député d’Arcis (Le Député d’Arcis. — Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).

Canalis (Baronne Melchior de), femme du précédent et fille de M. et madame Moreau (de l’Oise). — Vers le milieu du règne de Louis-Philippe, mariée assez récemment, elle fit un voyage en Seine-et-Oise. Elle se dirigeait sur Beaumont et Presles. Madame de Canalis occupait, avec sa fille et l’académicien, le coupé de la diligence Pierrotin (Un Début dans la Vie).

Cane (Marco-Facino), dit le père Canet, vieillard aveugle, pensionnaire de l’hospice des Quinze-Vingts, exerçait à Paris, sous la Restauration, le métier de musicien. Il joua de la clarinette dans un bal d’ouvriers, rue de Charenton, à l’occasion du mariage de la sœur de madame Vaillant. — Il se disait Vénitien, prince de Varèse, descendant du fameux condottiere Facino Cane, dont les conquêtes passèrent au duc de Milan, et il racontait d’étranges histoires sur sa jeunesse patricienne. Il mourut en 1820, plus qu’octogénaire. Il était le dernier des Cane de la branche aînée, et transmit à Emilio Memmi, son parent, le titre de prince de Varèse (Facino Cane. — Massimilla Doni).

Canet (Le père). — Surnom du précédent.

Canquoëlle (Père), nom d’emprunt du policier Peyrade, sous la Restauration (Splendeurs et Misères des Courtisanes).