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réfugié, hôte de Claës, traita devant lui, de l’unité de la matière. Dès lors, Balthazar, qui avait fait, autrefois, de la chimie avec Lavoisier, se préoccupa exclusivement de la recherche de l’absolu ; il dévora sept millions en expériences et laissa mourir sa femme de chagrin. De 1820 à 1852, il fut receveur des finances en Bretagne, fonctions que sa fille aînée lui avait procurées afin de l’arracher à ses études stériles. Elle rétablit, pendant ce temps, la fortune de la famille. Balthazar Claës mourut, à peu près fou, en s’écriant : « Eurêka ! » (La Recherche de l’Absolu).

Claës (Joséphine de Temninck, madame), femme de Balthazar Claës, née à Bruxelles en 1770, morte à Douai en 1816 ; d’origine espagnole par sa mère ; ordinairement désignée sous le nom de Pépita. — Petite, bossue, boiteuse, à l’épaisse chevelure noire, aux yeux ardents. Elle donna à son mari quatre enfants : Marguerite, Félicie, Gabriel (ou Gustave) et Jean-Balthazar. Elle aimait passionnément son mari : aussi mourut-elle de chagrin, en se voyant délaissée pour des expériences scientifiques qui ne devaient jamais aboutir (La Recherche de l’Absolu). Madame Claës comptait dans sa parenté les Évangélista, de Bordeaux (Le Contrat de Mariage).

Claës (Marguerite), fille aînée de Balthazar Claës et de Joséphine de Temninck. — V. Solis (madame de).

Claës (Félicie), seconde fille de Balthazar Claës et de Joséphine de Temninck ; née en 1801 (La Recherche de l’Absolu). — V. Pierquin (madame).

Claës (Gabriel ou Gustave), troisième enfant de Balthazar Claës et de Joséphine de Temninck, né vers 1802. — Il fit ses études au collège de Douai, entra ensuite à l’École polytechnique, devint ingénieur des ponts et chaussées et se maria, en 1825, avec mademoiselle Conyncks, de Cambrai (La Recherche de l’Absolu).

Claës (Jean-Balthazar), dernier enfant de Balthazar Claës et de Joséphine de Temninck ; né dans les premières années du xixe siècle (La Recherche de l’Absolu).

Clagny (J.-B. de), procureur de roi à Sancerre, en 1836. — Admi-