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Frappier, le premier menuisier de Provins, en 1827-1828. — Ce fut chez lui que Jacques Brigaut entra comme compagnon, quand il vint dans la petite ville rejoindre son amie d’enfance, Pierrette Lorrain. Frappier recueillit cette jeune fille, lorsqu’elle quitta la maison des Rogron. Frappier était marié (Pierrette).

Frédéric, l’un des rédacteurs du journal de Finot, en 1821. — Il fut chargé d’y rendre compte des pièces représentées au Théâtre-Français et à l’Odéon (Illusions perdues).

Frelu (La grande), fille du Croisic. — Elle avait un enfant de Simon Gaudry. Nourrice de Pierrette Cambremer, dont la mère mourut toute jeune. Le père de l’enfant étant dans la gêne, il était dû, parfois, deux ou trois mois à la grande Frelu (Un Drame au bord de la Mer).

Frémiot (Jean-Baptiste), professeur demeurant rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, no 22, dans la maison habitée, en 1828, par le marquis d’Espard, auquel il était légèrement hostile, ainsi, d’ailleurs, qu’Edme Becker, autre locataire (L’Interdiction).

Fresconi, Italien qui, sous la Restauration, jusqu’en 1828, dirigea une magnanerie, boulevard du Montparnasse et rue Notre-Dame-des-Champs, à Paris. — Cette entreprise ne réussit pas. Barbet, le libraire, y avait des fonds : la magnanerie devint sa propriété ; il la transforma en maison de rapport : le baron de Bourlac y demeura avec sa fille et son petit-fils (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Fresquin, vieux conducteur des ponts et chaussées, marié, père de famille. — Employé, au temps de Louis-Philippe, par Grégoire Gérard, dans des travaux hydrauliques pour madame Graslin à Montégnac. En 1843, Fresquin fut nommé percepteur du canton (Le Curé de Village).

Frisch (Samuel), juif ; bijoutier, demeurant rue Sainte-Avoie[1], en

  1. Partie de la rue du Temple actuelle allant de la rue Saint-Merry à la rue des Haudriettes.