Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/225

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du docteur Benassis, il était guéri et devenu robuste (Le Médecin de Campagne).

Geneviève, paysanne idiote, laide et relativement riche. — Amie et compagne de la comtesse de Vandières, devenue folle, à l’asile des Bons-Hommes, près de l’Isle-Adam, sous la Restauration. Délaissée par un maçon, appelé Dallot, qui avait promis de l’épouser, Geneviève avait perdu le peu d’intelligence que l’amour avait développé en elle (Adieu).

Geneviève, forte et grosse fille ; cuisinière des Phellion, en 1840. — Ils avaient, en outre, à cette époque, un petit domestique mâle, âgé de quinze ans (Les Petits Bourgeois).

Genovese, ténor au théâtre de la Fenice, à Venise, en 1820. — Né à Bergame, en 1797 ; élève de Veluti. Amant, d’abord platonique, de la Tinti, il chanta outrageusement mal en présence de cette prima donna aussi longtemps qu’elle lui résista, mais il reprit tous ses moyens quand elle s’abandonna à lui (Massimilla Doni). Dans l’hiver de 1823-1824, chez le prince Gandolphini, à Genève, Genovese chantait avec sa maîtresse, la princesse Gandolphini et un prince italien alors en exil, le fameux quatuor Mi manca la voce (Albert Savarus).

Gentil, l’un des domestiques de la duchesse de Grandlieu, en mai 1830, pendant le procès et l’incarcération de Lucien Chardon de Rubempré (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Gentil, vieux valet de chambre de madame de Bargeton, à Angoulême, sous la Restauration. — Pendant l’été de 1821, avec Albertine et Lucien Chardon de Rubempré, il accompagna sa maîtresse à Paris et la suivit successivement hôtel du Gaillard-Bois, près de la rue de l’Échelle, puis rue de Luxembourg, devenue rue Cambon (Illusions perdues).

Gentillet vendit, en 1835, une vieille calèche de voyage à Albert Savarus quittant Besançon après la visite que l’avocat reçut du