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Godin, sous Louis-Philippe, bourgeois parisien en vive discussion avec un ami de M. de la Palférine, à qui, en raison de son ignoble et scandaleuse roture, le duel fut refusé, sur le conseil de Charles-Édouard Rusticoli (Un Prince de la Bohème).

Godin (La), vers 1823, paysanne de Conches en Bourgogne, dont, pour le compte des Montcornet, le praticien Vermichel parlait de saisir la vache, avec le secours de son patron, l’huissier Brunet, et de son autre collègue, Fourchon (Les Paysans).

Godivet, receveur de l’enregistrement d’Arcis-sur-Aube, en 1839. — Nommé, par les efforts et les soins d’Achille Pigoult, l’un des deux assesseurs au bureau d’une réunion électorale préparatoire qu’organisa un des candidats à la députation, Simon Giguet, et que Philéas Beauvisage présida (Le Député d’Arcis).

Godollo (Comtesse Torna de), probablement Hongroise, policière aux ordres de Corentin. — Elle eut mission de faire manquer le mariage de Théodose de la Peyrade avec Céleste Colleville. Dans ce but, vers 1840, elle se fit locataire des Thuillier, à Paris, près de la Madeleine, les fréquenta, les séduisit et les domina. Madame de Godollo prenait aussi, au besoin, le nom de madame Komorn. L’esprit et la beauté de cette prétendue comtesse fascinèrent un moment Théodose de la Peyrade (Les Petits Bourgeois).

Goguelat, fantassin du premier Empire, passé dans la garde, en 1812, décoré par Napoléon Bonaparte sur le champ de bataille de Valoutina, rentra, sous la Restauration, dans la commune de l’Isère dont Benassis était maire, et devint le piéton de la poste. — À une veillée villageoise de 1829, il raconta l’histoire de Napoléon Bonaparte, avec une familiarité rustique et pittoresque, devant une assemblée où se mêlaient Gondrin, la Fosseuse, Genestas, Benassis (Le Médecin de Campagne).

Goguelu (Mademoiselle), en 1799, Bretonne « margaudée » par le chouan Marie Lambrequin, qui se trouvait, pour ce fait, sous le coup d’un péché mortel quand les bleus le tuèrent (Les Chouans).