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représentation de l’Opéra-Comique et se faisait ouvrir la porte de sa loge par madame Tancrède, une de ses vieilles connaissances du Feu Éternel, restaurant du boulevard de l’Hôpital, à Paris (Le Comte de Sallenauve).

Maucombe (Comte de), Provençal, d’une famille déjà célèbre sous le roi René. — Pendant la Révolution, il « endossa l’humble veste d’un prote de province », à Angoulême, chez Jérôme-Nicolas Séchard, imprimeur ; eut plusieurs enfants : Renée, qui devint madame de l’Estorade, Jean, Marianina, celle-ci fille naturelle, reconnue par Lanty ; fut député sur la fin de l’année 1826 ; siégea entre le centre et la droite. Le comte de Maucombe, type achevé du Marseillais pur sang, vivait encore, très vert, en 1841 (Illusions perdues. — Mémoires de Deux Jeunes Mariées. — La Famille Beauvisage).

Maucombe (Jean de), fils du précédent, sacrifia sa part d’hoirie en faveur de sa sœur, madame de l’Estorade, née Renée de Maucombe, et son aînée (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).

Maufrigneuse (Duc de), né en 1778, fils du prince de Cadignan mort octogénaire tout à la fin de la Restauration, passé alors, comme aîné de la maison, prince de Cadignan[1] ; amant de madame d’Uxelles, dont, vers 1814, il épousa la fille, Diane, avec laquelle il vécut en mauvais termes ; entretint Marie Godeschal ; fut colonel de cavalerie pendant les règnes de Louis XVIII et de Charles X ; eut sous ses ordres Philippe Bridau, le vicomte de Sérizy, Oscar Husson ; fréquenta MM. de Grandlieu et d’Espard (Les Secrets de la Princesse de Cadignan. — Un Début dans la Vie. — La Rabouilleuse. — Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Maufrigneuse (Duchesse de), femme du précédent, née Diane d’Uxelles en 1796, mariée vers 1815. Elle fut successivement la maîtresse de Marsay, de Miguel d’Ajuda-Pinto, de Victurnien d’Esgrignon, de Maxime de Trailles, d’Eugène de Rastignac, d’Armand de Montriveau, du marquis de Ronquerolles, du prince Galathionne, du duc de Rhétoré, d’un Grandlieu, de Lucien de Rubempré, de

  1. Les armes des Cadignan étaient : d’or à cinq fusées de sable accolées et mises en fasce ;Memini, pour devise.