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lage abritait les Gandolphini, dissimulés sous le nom de Lovelace (L’Ambitieux par amour dans Albert Savarus).

Sucy (Général baron Philippe de), né en 1789, servit sous l’Empire ; il était au passage de la Bérésina, où il essaya d’assurer le salut de Stéphanie de Vandières, sa maîtresse, femme d’un général, dont il perdit ensuite les traces. Sept ans plus tard cependant, colonel, officier de la légion d’honneur, chassant avec un ami, le marquis d’Albon, près de l’Isle-Adam, Sucy retrouva, chez le docteur aliéniste Fanjat, madame de Vandières atteinte de folie, et il entreprit de lui rendre la raison. Dans ce but, il organisa, au milieu d’une de ses propriétés, à Saint-Germain, la reproduction exacte de la scène des adieux de 1812 : la folle le reconnut, en effet, mais mourut immédiatement. Promu général, Sucy, en proie à un incurable désespoir, finit par se tuer (Adieu).

Suzanne, prénom réel de madame Théodore Gaillard, sous lequel seul, en 1816, elle fut connue des gens d’Alençon : les Valois, Granson, Bousquier, Lardot (La Vieille Fille).

Suzannet fut, ainsi que l’abbé Vernal, le comte de Fontaine et M. de Châtillon, l’un des quatre chefs vendéens, lors du soulèvement de l’Ouest, en 1799 (Les Chouans).

Suzette fut, pendant les premières années du règne de Louis XVIII, à Paris, femme de chambre d’Antoinette de Langeais, vers le temps où la duchesse recevait Montriveau (Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais).

Suzon fut longtemps valet de chambre de Maxime de Trailles (Un Homme d’Affaires. — Le Député d’Arcis).

Sylvie, cuisinière dans la maison de madame veuve Vauquer, rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre les années 1819 et 1820, époque où Jean-Joachim Goriot, Eugène de Rastignac, Jacques Collin, Horace Bianchon, les Poiret, madame Couture, Victorine Taillefer y prenaient pension (Le Père Goriot).