Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/68

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état de solution aqueuse, a-t-il ou n’a-t-il pas des propriétés moléculaires dépendant des proportions qui le constituent ? et, s’il en a de telles, peut-on assigner la loi physique qui les définit, ou les exprime, pour chaque proportion donnée des deux corps ?

» Si j’étais assez heureux pour attirer l’attention et les recherches des chimistes sur cette question simple, je ne doute pas que l’application des procédés dont ils disposent, n’en fît sortir des connaissances très utiles et des conséquences très remarquables. En attendant d’eux cette épreuve, je demande la permission à l’Académie de déposer ici, dans un paquet cacheté, la solution que j’ai obtenue de la question dont il s’agit et je la prierai de vouloir bien en faire l’ouverture dans sa première séance de décembre. »

Chirurgie.Des Fongus de la Vessie ; nouveaux moyens de traitement de cette maladie ; par M. Leroy d’Étiolle.
(Commissaires, MM. Serres, Roux et Breschet.)

M. Leroy résume lui-même en ces termes le travail qu’il a soumis à l’Académie :

1o.Les fongus de la vessie, lorsqu’ils existent avec des calculs, ne sont pas un empêchement absolu à la lithotritie ou à la taille ;

2o.Il est prudent d’éviter de léser les fongus de la vessie lorsqu’ils ne causent pas de douleur, et surtout lorsqu’ils n’apportent pas de trouble dans l’acte de l’émission de l’urine ;

3o.Si l’une des circonstances ci-dessus porte le chirurgien à agir, je pense qu’il devra tenter l’effet de la compression avant de passer à l’emploi de moyens plus énergiques, mais plus dangereux ;

4o.Les moyens d’enlever tout ou partie des fongus me semblent, sous le rapport de leur opportunité, devoir être rangés dans l’ordre suivant : la ligature, la trituration, la cautérisation, l’excision, et enfin l’arrachement.

Anatomie. Recherches sur l’origine de l’allantoïde ; par M. Coste.
(Commissaires, MM. Magendie, Serres et Roux.)

L’auteur se propose d’établir que l’allantoïde ne saurait être considérée comme une membrane spéciale, distincte, mais qu’elle est un appendice cœcal d’une autre membrane (la vésicule blastodermique), formée avant