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Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/38

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Commission tous les renseignements qu’elle pourra désirer sur la manière dont ses expériences ont été faites.

Il appelle, en même temps, l’attention de l’Académie sur deux faits pathologiques (voyez ci-après l’article intitulé Physiologie animale, Origine de la bile), qui lui paraissent présenter une confirmation des conclusions contenues dans son mémoire.

L’Académie accepte le dépôt d’un paquet cacheté, adressé par M. Gabriel Despruneaux.

M. Rivière écrit pour rectifier quelques erreurs échappées, selon lui, à plusieurs des journaux qui ont rendu compte de la lettre qu’il a présentée dans la séance dernière (voyez séance du 4 de ce mois, page 3). Depuis que l’Académie a pris le parti de faire publier elle-même des analyses de ses séances, les auteurs n’ont plus lieu d’en appeler à elle que pour les erreurs qui pourraient se glisser dans ces analyses.

M. de Vincens transmet quelques nouveaux détails sur la direction singulière de la propagation du froid en France, pendant cette année.

M. Payen prie l’Académie de vouloir bien nommer une commission qui puisse examiner prochainement les procédés mis en usage dans un établissement situé à Javelle, où s’opèrent la désinfection immédiate et diverses applications utiles de tous les produits de l’abattage des animaux ; procédés qui graduellement perfectionnés se rattachent, dit M. Payen, à plusieurs questions d’un haut intérêt pour la salubrité publique et l’agriculture. L’Académie nomme, en conséquence, une Commission qui sera composée de MM. Silvestre, Thénard, Dulong, Magendie et Dumas.

Météorologie. — M. Moreau de Jonnès communique la note suivante.

« Le froid a commencé aux Antilles, au mois d’octobre, et s’est accru progressivement, de manière à devenir très grand et extraordinaire à la fin de novembre ; il était accompagné de pluies, par raffales violentes.

» Le plus grand froid des Antilles ne suppose pas un abaissement du mercure, au-dessous de 18° réaumuriens (22 1/2 cent.), au niveau de la mer. »

Histoire naturelle et météorologique.Sur la migration des animaux et
sur la grêle
.

M. de Humboldt écrit à M. Arago, qu’en passant à Francfort il a vu M. Ruppel, et que ce célèbre voyageur lui a dit qu’en Abyssinie, par 16° de latitude,