sur les maladies de la prostate, etc.)
M. Le Roy commence par rappeler que, dans un mémoire présenté, il y a huit ans, à l’Académie, il soutenait que la plupart des rétentions d’urine attribuées à une paralysie de la vessie dépendent de tumeurs situées au col de cet organe, tumeurs qui peuvent être liées, écrasées, arrachées, sans faire d’incision à la vessie elle-même et en agissant par l’urètre.
« Aujourd’hui, ajoute-t-il, des faits nombreux ont prouvé les bons effets du système de la dépression de la tumeur ; quant aux exemples de ligature, de trituration et d’excision, ils sont jusqu’ici peu nombreux…… C’est pour ce motif que j’ai l’honneur de placer sous les yeux de l’Académie une tumeur du volume d’une petite noix excisée au moyen d’instruments introduits dans l’urètre, sans aucun accident ou symptôme fâcheux. »
M. F. Demonferrand.
« Dans une note adressée à l’Académie le 9 novembre 1835, j’ai donné le moyen d’apprécier la probabilité des résultats moyens déduits des feuilles de mouvement de la population en France ; il consistait à déduire de ces feuilles le nombre des jeunes gens qui devaient être portés sur les listes de recensement pour la classe de 1834. J’ai donné ces nombres pour 61 départements ; aujourd’hui ayant reçu du ministère de la guerre les résultats du recrutement pour cette classe, je puis comparer mes prédictions avec les faits observés. Le tableau ci-joint renferme cette comparaison qui donne une erreur totale de . La discussion dont le tableau est accompagné établit que soit en écartant les départements qui donnent d’énormes différences, soit en corrigeant les résultats d’une cause d’erreur que je signale, on peut ramener les résultats à l’approximation de , que j’avais obtenue pour la population de Seine-et-Oise, dans un travail préliminaire. » Je n’ai jamais espéré pouvoir tirer des documents actuels une plus grande approximation et je la crois supérieure à celle de tous les travaux antérieurs sur le même sujet.
