Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 121, 1895.djvu/1134

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en sens inverse ; ils forment une houppe diffuse, sensible à l’aimant, et pas de rayonnement proprement dit.


MÉTÉOROLOGIE. — Observations de la lumière zodiacale, faites à l’observatoire du Pic du Midi. Note de M. Em. Marchand, présentée par M. Mascart.

« Au Pic du Midi, la lumière zodiacale est visible toutes les nuits, quelle que soit la saison, pourvu que le ciel soit clair, que l’atmosphère ait la transparence normale que comportent la situation et l’altitude de l’observatoire, et qu’enfin la Lune ne soit pas au-dessus de l’horizon. Nous l’avons observée souvent, depuis la fin de 1892, et un fait important se dégage nettement de l’ensemble de nos observations : c’est que la lumière zodiacale ne consiste pas seulement en cette lueur fusiforme qu’on aperçoit à l’horizon, du côté du Soleil, après le coucher ou avant le lever de cet astre, mais encore en une faible traînée lumineuse, dégradée sur les bords, qui, dans le prolongement de l’axe du fuseau lumineux visible à l’horizon, fait le tour entier de la sphère céleste, sensiblement suivant un grand cercle.

Quelques rares observateurs avaient déjà signalé l’existence de cette traînée lumineuse, à l’opposé même du Soleil ; mais, jusqu’ici, ces observations n’avaient pas, croyons-nous, un caractère de certitude absolue. Or, au Pic du Midi, nous avons pu, un grand nombre de fois, nous assurer de l’existence de cette lueur et même en tracer les limites, sur des cartes célestes, avec une assez grande précision.

Nous avons ensuite reporté, sur une même carte, toutes les limites

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Lumière zodiacale et constellations zodiacales rapportées à l’écliptique.

ainsi déterminées à diverses époques de l’année, pendant trois ans. Cela

( !) Ce travail a été fait au laboratoire de l’École Normale et au laboratoire de M. Pellat, à la Sorbonne.