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séance du 7 juillet 1930.

L’intérêt de cette rectification sur la solubilité à 0° de l’acide benzoïque dans le toluène n’est pas contestable, puisqu’elle permet d’énoncer cette règle simple, applicable dans l’intervalle de température (0°, 32°), où ont été faites les mesures : d’une manière rigoureuse, le logarithme de la concentration de l’acide benzoïque croît en raison inverse de la température absolue.

chimie physique. — Cinétique des solutions alcalines d’iode. Cas des borates alcalins. Note de MM. O. Liévin et J. Declerck, présentée par M. C. Matignon.

On sait que dans les solutions alcalines l’iode forme de l’iodate, plus ou moins rapidement suivant les conditions[1].

Avec la soude et la potasse, on observe un maximum de vitesse quand il y a à peu près 3 molécules d’alcali pour 2 atomes d’iode ; de plus, la vitesse croît avec la concentration en iodure, si l’alcali est en excès, tandis qu’elle décroît si l’iode est en excès. Avec le carbonate de soude, au contraire, la vitesse de la réaction augmente constamment quand la dose d’alcali augmente, mais elle diminue par addition d’iodure[2].

Nous avons repris cette étude pour les solutions qui renferment des borates alcalins, en déterminant à divers moments la proportion d’iode formée.

Examinons d’abord le cas où l’acide borique et la soude ou la potasse sont en quantités équimoléculaires : ce qui correspond aux métaborates .

1° Dans les mélanges de décomposition :

,

l’iodate se forme d’autant plus vite que est plus grand. Par exemple, à 13°,8 pour les valeurs de 0,1 ; 0,2 ; 0,4, les durées de demi-réaction sont, en minutes, 10 ; 2,8 et 1.

2° La vitesse de formation d’iodate diminue quand la concentration en iodure de potassium augmente. Ainsi pour le système

, à 13°,6,
  1. Péchard, Comptes rendus, 129, 1899, p. 1453.
  2. O. Liévin, Comptes rendus, 174, 1922, p. 868 ; Les solutions alcalines d’iode, (Paris, Hermann, 1920).